22 minutes et des poussières!

Une homélie de plus de 7 minutes 30 est soporifique dit-on ! Vrai ou faux ?

Je vous mets au défi : Citez-moi trois idées fortes de l'homélie de dimanche dernier !

Nous sommes impitoyables pour nos prêtres qui ont offert toute leur vie à Dieu pour être à notre service.

Certains affirment même qu'il n'y a que trois curés de bien : celui d'avant, celui d'après et celui de la paroisse d'à côté ...

Je m'inscris en faux !

Dimanche dernier, dans ma paroisse, l'homélie a duré 22 minutes et des poussières et personne ne dormait !

L'histoire, il est vrai, ne manquait pas de piment : Ce fameux David, tout Roi qu'il était, s'attribue la femme l'un de ses officiers, Ourias et il la met enceinte, envoie l'officier se faire tuer au combat et poursuit ses relation avec la veuve dont il aura un second enfant . Ce dernier sera même l'ancêtre du Christ ; on proclame : « Jésus fils de David. »

Un scandale monumental avouons-le !

Mais la « vengeance de Dieu" va passer par là, car les larmes de David implorent le pardon du ciel et Dieu le reçoit.

Dieu se sert de notre faute pour nous tirer d'affaire dès que nous empruntons le chemin du pardon. Dans son langage araméen, Jésus criait à tous vents : Lo Tedhal, n'aie pas peur d'utiliser et d'abuser de ma Miséricorde.

Sur sa lancée, l'homélie se poursuit et se conclut de la façon suivante :

Au cours de leur vie paradisiaque, nos premiers parents ne se nourrissaient que de fruits délicieux, mais aussitôt après la faute, Dieu s'adresse à Adam : « Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front ». Le mot « pain » devient ainsi une conséquence directe de la faute première, sa matière devient le symbole le plus évocateur du péché. Or c'est par ce même pain que Jésus, le jeudi saint, choisit de se communiquer à nous et nous transmettre sa propre vie.

Dans les deux cas évoqués au cours de l'homélie, Dieu veut nous sauver à travers notre faute elle-même.

Si je suis un peu "provocateur" dans mes propos, peut-être est-ce dû à la longueur du sermon !

Malgré tout, dimanche prochain, ni portable ni montre ...

   

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