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Evangéliser, c’est une joie, et nous dans tout cela?

Écrit par Bertrand Lemaire Mardi, 28 Janvier 2014 23:00

Bertrand Lemaire

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à lire du § 9 au §17

Le bien tend toujours à se communiquer. Chaque expérience authentique de vérité et de beauté cherche par elle-même son expansion, et chaque personne qui vit une profonde libération acquiert une plus grande sensibilité devant les besoins des autres. Lorsqu’on le communique, le bien s’enracine et se développe. C’est pourquoi, celui qui désire vivre avec dignité et plénitude n’a pas d’autre voie que de reconnaître l’autre et chercher son bien. Certaines expressions de saint Paul ne devraient pas alors nous étonner : « L’amour du Christ nous presse » (2 Co 5, 14) ; « Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Évangile ! » (1 Co 9, 16)...  (Extraits de: Evangelii gaudium "La joie de l'Evangile" - Exhortation apostolique du Pape François)

 

Evangéliser, c’est une joie, et nous dans tout cela?


A la suite du synode sur la «nouvelle évangélisation» le Pape retient trois domaines significatifs:

Premier domaine :

Celui de la «pastorale ordinaire» qui rejoint le cœur des fidèles qui fréquentent régulièrement la communauté et qui se rassemblent le jour du Seigneur. Il convient d’y associer également les fidèles qui conservent une foi catholique intense et sincère en l’exprimant de diverses manières, bien qu’ils ne participent pas fréquemment au culte.

Deuxième domaine :

Les personnes baptisées qui pourtant ne vivent pas les exigences du baptême et qui n’ont pas une appartenance du cœur à l’Eglise et ne font plus l’expérience de la consolation de la foi.

Troisième domaine :

Les personnes qui ne connaissent pas Jésus Christ ou l’ont toujours refusé. Beaucoup d’entre eux cherchent Dieu secrètement, poussés par la nostalgie de son visage, même dans les pays d’ancienne tradition chrétienne.

 

TOUS ONT DROIT DE RECEVOIR L’EVANGILE.

L’Eglise ne grandit pas par prosélytisme mais «par attraction».

«Nous ne pouvons plus rester impassibles, dans une attente passive, à l’intérieur de nos églises, il est nécessaire de passer d’une pastorale de simple conservation à une pastorale vraiment missionnaire».

Il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent que pour quatre vingt dix neuf justes qui n’ont pas besoin de repentir (Luc 15,7)

Pour clarifier sa pensée le Pape François se propose de traiter en sept points ses préoccupations pastorales prioritaires qui constituent la trame de son exhortation apostolique:

  1. La réforme de l’Eglise en «sortie» missionnaire.
  2. Les tentations des agents pastoraux.
  3. L’Église comprise comme la totalité du peuple de Dieu qui évangélise.
  4. L’homélie et sa préparation.
  5. L’insertion sociale des pauvres.
  6. La paix et le dialogue social.
  7. Les motivations spirituelles pour la tâche missionnaire.

Ainsi nous pourrons accueillir, dans notre travail quotidien, l’exhortation de la parole de Dieu : «Réjouissez-vous sans cesse dans le Seigneur, je le dis encore, réjouissez-vous» (Ph 4, 4).

Et Lo Tedhal dans tout cela…?

"J’ai la joie d’être à son service et de semer, même si je n’obtiens pas de résultats ; même si un autre récolte à ma place. Peut être le Seigneur a-t-il prévu que je n’aurai pas la joie de récolter ? Peut-récolterai-je plus tard ce qu’un autre aura semé et arrosé ? Ou peut-être encore suis-je celui qui simplement doit arroser ?" (Extraits de "L'Evangile en Prières")


   


 


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