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Introduction (suite)

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Introduction Suite

Quarante jours après la naissance, Joseph, avec la mère, offrit l’Enfant au Seigneur dans le Temple et entendit, surpris, la prophétie de Siméon concernant Jésus et Marie (cf. Lc 2, 22-35).

 

Pour défendre Jésus d’Hérode, il séjourna en Égypte comme un étranger (cf. Mt 2, 13-18). Revenu dans sa patrie, il vécut en cachette dans le petit village inconnu de Nazareth en Galilée – d’où, il était dit, "qu’il ne surgit aucun prophète" et "qu’il ne peut jamais en sortir rien de bon" (cf. Jn7, 52 ; 1, 46) –, loin de Bethléem, sa ville natale, et de Jérusalem où se dressait le Temple. Quand, justement au cours d’un pèlerinage à Jérusalem, ils perdirent Jésus âgé de douze ans, avec Marie ils le cherchèrent angoissés et le retrouvèrent dans le Temple en train de discuter avec les docteurs de la Loi (cf. Lc 2, 41-50).

Après Marie, Mère de Dieu, aucun saint n’a occupé autant de place dans le Magistère pontifical que Joseph, son époux. Mes prédécesseurs ont approfondi le message contenu dans les quelques données transmises par les Évangiles pour mettre davantage en évidence son rôle central dans l’histoire du salut : le bienheureux Pie IX l’a déclaré « Patron de l’Église Catholique », le vénérable Pie XII l’a présenté comme « Patron des travailleurs », et saint Jean Paul II comme « Gardien du Rédempteur ». Le peuple l’invoque comme « Patron de la bonne mort » (Catéchisme de l’Église Catholique).

Prions :
Pour que vous me parliez, je me suis mis en prière, mais je n’entendais rien que le vent qui faisait battre mon volet … Ah ! Pourquoi vous cachez-vous ainsi ? Pourquoi mettre entre vous et moi des siècles d’ombre et de silence ? Je suis prêt à sentir votre main dans la mienne, mais j’étreins le vide tout à coup, je n’aurais jamais cru qu’il fût aussi difficile de la saisir… Il faut que j’aille à la conquête de votre pauvreté comme à la conquête d’un lys dans les difficultés d’une croisade. Ayez pitié de moi, Patriarche ! Si loin, et si proche : car vous veillez singulièrement sur ma vie ! Vous ne m’avez rien refusé que de vous laisser entendre et voir. Mon cœur s’emplit de piété quand je pense qu’à toutes mes heures d’amertume vous êtes là ! …
Francis Jammes (1868-1938) Poète Français, romancier, dramaturge et critique.

Et Lo Tedhal dans tout cela :
Seigneur, après avoir adressé à tes parents quelques paroles d’éloges et de félicitations, Syméon se fait plus grave : « Ton fils qui est là provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division… » En effet, des païens embrasseront la foi et certains des gens de « ta maison » refuseront ton message. Ton peuple attendait le Messie, et pourtant dès que tu es apparu, ils se sont divisés d’après la conception qu’ils se faisaient de toi. Jusqu’à aujourd’hui, même parmi ceux qui parlent en ton nom, que de divisions et d’incompréhensions !

Ta Mère, elle-même, ne sera pas épargnée. C’est à elle que Syméon s’adresse. Elle gardera toutes ces choses dans son cœur et t’accompagnera jusqu’au bout de ta mission de Rédemption, jusqu’au calvaire restant debout pour te porter par son regard maternel.

Ainsi, à peine soufflées les bougies de Noël, ta mission nous est dévoilée comme un chemin semé de souffrances.

Aucune de celles qui jalonnent notre existence humaine ne te sera épargnée. Tu n’as pas triché. Tu as réellement pris notre chair. Mais avec toi la souffrance, la maladie, la mort, les peines prendront un sens nouveau, éclairées par ta Lumière « dont les ténèbres n’ont pu se saisir… » (cf. saint Jean). (Extraits de l’Evangile en Prières)

 


 

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