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TRAITÉ DE LA VRAIE DÉVOTION À LA SAINTE VIERGE

Bertrand Lemaire

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Traite De La Vraie Devotion

Comment ne pas évoquer, dans un ouvrage consacré au Père de Montfort, l’un de ses écrits les plus connus et significatifs de sa spiritualité.

Ignoré pendant plus d’un siècle, ce « traité » fut découvert en 1842 et irrigua, dans presque toutes les langues du monde chrétien, le cœur de ceux qui voulaient trouver le chemin juste de la dévotion à Marie.

Les grandes lignes de cet ouvrage :

C’est au cœur même du « Traité de la Vraie Dévotion » que saint Louis-Marie explique et conseille ce qu’est la donation totale ou consécration de soi-même « à Jésus par les mains de Marie ».

Dans la première partie il montre que la dévotion à Marie n'est pas une fin en soi. Elle est le moyen par excellence pour se mettre au service de Jésus-Christ, il y voit même le moyen le plus sûr pour réaliser ce but.

Il relève les qualités de ce qu'il appelle "vraie" dévotion à Marie par opposition aux fausses dévotions. Et il précise bien qu'il peut exister différentes sortes de "vraie" dévotion à la Sainte Vierge.

La forme de dévotion dont il parle (et qu'il invite sérieusement ses lecteurs à embrasser) consiste à se donner totalement à Jésus-Christ par les mains de Marie. Il appelle cette donation "consécration", et il prend bien soin d'expliquer que, même si on peut parler de "consécration à Marie", il faut bien comprendre qu'il s'agit simplement d'une étape de la "consécration à Jésus-Christ".

Dans le reste du livre, l'auteur explique ce que cette consécration entraîne dans la pratique, et décrit les effets qu'elle opère chez les personnes qui la pratiquent. Il considère aussi les diverses "pratiques" de dévotion, qu'il appelle pratiques "intérieures" et pratiques "extérieures", destinées à nous aider à vivre cette dévotion. Entre autres pratiques extérieures, il signale la récitation du rosaire, qu'il développe plus amplement dans un autre ouvrage « le Secret Admirable du Saint Rosaire ».

À l’époque où vivait saint Louis-Marie, (et avant lui également), cette forme de dévotion à Marie était connue sous le nom de "Saint Esclavage", il s'attarde sur l’explication du sens de cette expression ; il affirme que, bien loin d'être une forme d'esclavage de contrainte, il s'agit d'un "esclavage d'amour". (Extraits du livre « En haute mer »)


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