Notre Dieu n’est pas le "Dieu des morts mais des vivants", car tous vivent pour lui.
Les sadducéens - qui nient la résurrection – en se référant à la loi qui veut qu’une veuve épouse le frère de son défunt mari, soumettent à Jésus le cas d'une veuve qui aurait survécu à sept maris. Ils lui demandent donc (non sans un certain sarcasme!) duquel elle sera la femme lors de la résurrection.
Jésus répond que nous ne devons pas penser au sanctuaire céleste avec la mentalité d’ici-bas. Dieu transformera notre corps de chair en corps spirituel et nous rendra semblables aux anges. Remettons-nous donc dans les mains de Dieu qui nous donnera alors une nouvelle vie, affranchie des contraintes matérielles.
Dieu aime la vie et, au-delà du seuil de la mort, nous attend donc la résurrection. Son amour surmonte tous les obstacles et nous prépare une vie incorruptible où nous nous reconnaitrons tous comme ses enfants. C’est au-delà de toute logique humaine, qui ne saurait saisir le mystère ni l'immense puissance de Dieu qui peut nous renouveler. Jésus veut élever nos esprits pour leur faire dépasser le raisonnement humain et accepter la promesse de la résurrection.
"La foi dans la résurrection repose sur la foi en Dieu qui "n'est pas un Dieu des morts, mais des vivants" (Mc 12,27). (...) Dieu, dans sa toute-puissance, rendra définitivement la vie incorruptible à nos corps en les réunissant avec nos âmes, par la puissance de la résurrection de Jésus. (...) Le "processus par lequel se réalise la résurrection" dépasse les possibilités de notre imagination et de notre intelligence; c’est accessible seulement à la foi. Mais notre participation à l'Eucharistie nous donne déjà un avant-goût de la transfiguration de notre corps par l'œuvre du Christ". (Catéchisme de l'Eglise catholique, nn. 993, 997, 1000)
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