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Lecture de l'Icône du Baptême de Jésus

Lecture des icônes

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Icone Du Bapteme

Icône du Baptême ou Icône de la Théophanie

Jésus, l’Elu de Dieu sur lequel repose et demeure l’Esprit Saint vient à nous pour accomplir toute justice c’est à dire faire de nous des enfants du Père par le baptême dans l’Esprit.

Du ciel descend un rayon se séparant en trois à partir d’un cercle où l’on peut distinguer la colombe. La présence de l’Esprit signifiée par la colombe rappelle la fin du déluge, le renouveau de la création.

De part et d’autre verticalement des rochers qui, fendus, laissent voir en haut le ciel doré. Voici que les cieux (symbolisant le Père), sont ouverts, la terre est fendue pour recevoir le Don du Père, son Fils bien-aimé sur lequel descend et demeure la plénitude de l'Esprit Saint. La terre s'entrouvre pour révéler son sens caché, le Verbe fait chair est plongé non seulement en ce petit fleuve du Jourdain, mais en notre monde ; dorénavant au milieu de nous il y a Quelqu'un, Jésus. Le baptême est la première manifestation trinitaire.

Plus bas, une masse d’eau assez sombre, c’est le Jourdain qui semble remonter vers le ciel. En Jésus, par l’Esprit nous pouvons retourner à la Source de toute vie, le Père; le Jourdain remontant vers le ciel signifie ce retour à la Source de tous les enfants du Père égarés et dispersés.

Jésus, vrai Dieu et vrai homme, "Emmanuel", voici Dieu au cœur de nos vies.
Il fait un pas, il s’avance pour signifier sa libre venue en ce monde, à chacun de nous il dit aujourd’hui : "Ma vie nul ne la prend mais c’est moi qui la donne". Fils bien aimé, il est tout consentant au désir du Père, il vient pour que les enfants du Père aient la vie en abondance, il vient pour nous servir.
Nu au milieu des eaux, il est dépouillé de sa dignité divine pour être frère des pécheurs, de nous tous, terreux appelés à devenir fils.
L’icône dit déjà la mort et la résurrection de Jésus en laquelle nous serons baptisés, il descendra jusque dans la mort pour la faire sienne et en sera vainqueur (le blanc est signe de la résurrection), car son amour est plus fort que la mort. La puissance de la résurrection, c’est l’Esprit qu’il nous donnera de la part du Père, cf. le geste de bénédiction.

Le vieil homme, qui tient à la main une cruche, représente Adam ou, plus exactement, c’est le symbole du Jourdain qui retourne en arrière (Ps 114 ,7). Il signifie que toute la création peut désormais "se retourner", "se convertir" dans le baptême du Christ.
Assis, terreux et fragile, c’est aussi le monde et chacun de nous, "assis dans les ténèbres et l’ombre le la mort attendant la visite du Soleil levant" (Isaïe 9 ; Luc 1, 79). Il est tout tendu vers Celui qui vient à sa rencontre, un élan de confiance le porte vers Celui qui vient chercher ce qui est perdu.

Jean le baptiste : le serviteur qui s’incline devant le seul sans péché. D’une main il le baptise, de l’autre il désigne l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde.
A son geste de baptiseur correspond la descente de l’Esprit. Jean montre Jésus au milieu de nous, mais l’Esprit est la Lumière qui révèle Jésus, qui fait connaître "Celui qui est au milieu de nous et que nous ne connaissons pas" ou que nous oublions.
Il est important de noter que cette correspondance, cette union remarquable du geste du serviteur Jean et de la venue de l’Esprit est le symbole de toute action sacramentelle : par la foi de l’Eglise et la puissance de l’Esprit se réalise, se construit le Corps du Christ, la croissance des enfants du Père.

Les anges : Trois d’entre eux regardent en bas vers Jésus. Leurs bras couverts sont comme une échelle de feu et de lumière par laquelle on peut monter au ciel ouvert ou comme une cascade qui se déroule joyeusement du ciel vers la terre fendue.
Le quatrième ange regarde en haut et nous invite à adorer avec lui.


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