Extrait des émissions "Lo Tedhal-La Takhaf"
Sans vouloir vous juger, j’aimerais vous poser la question suivante : Combien de livres spirituels possédez-vous dans votre bibliothèque ? Combien de vies des saints ? Quels sont les programmes que vous regardez ou écoutez ? Combien de magazines, de journaux sans rapport avec la foi lisez-vous ? Je ne dis pas qu’il ne faut pas avoir aussi des lectures de cette sorte. Je dis simplement qu’il faut un certain équilibre entre votre vie sociale et votre vie spirituelle.
Même si nous étions les plus grands saints, nous aurions toujours besoin de lecture spirituelle. Les moines, les Trappistes, les Bénédictins, consacrent une heure par jour à la lecture spirituelle. Au Foyer Notre-Dame du Sourire, j’exigeais des jeunes un temps de lecture spirituelle, au même titre que la nourriture, le sommeil. C’est indispensable pour ressentir la présence de Notre-Seigneur dans notre cœur, comme on perçoit la musique dans nos oreilles.
Un bibliophile français, nommé Félix Leseur, était athée mais son épouse, Elisabeth, était croyante. Celle-ci avait écrit un recueil de pensées. Sans l’avoir jamais lu, il s’en moquait. Mais, après le décès de son épouse, Félix lut ce livre et retrouva la foi.
Dans un monastère, des moines s’entretenaient sur des sujets spirituels devant un domestique. Alors celui-ci partit vaquer ailleurs. Le Supérieur, intrigué par son comportement, lui en demanda la raison. Le domestique répondit : "Mon Père, je ne comprends rien de ce qu’on me dit. Dans ce cas, je préfère m’occuper à autre chose". Le Supérieur lui demanda alors de remplir d’eau un filet de courses. Et le domestique s’exécuta mais le filet resta inexorablement vide !
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