Extrait des émissions "Lo Tedhal-La Takhaf"
Lorsque nous éprouvons de la joie, nous pressentons combien la félicité céleste doit être immense, puisque le bonheur terrestre est déjà si grand.
Le pouvoir, la gloire, la fortune, les éloges ne sont rien par rapport à la gloire du Ciel. Nous n’affirmons pas cela parce que nous l’aurions entendu dire. Non, nous l’affirmons car nous ressentons un manque : ce quelque chose dont nous avons encore besoin. L’œil veut voir encore et encore. L’oreille entendre davantage. Le cœur voudrait aimer encore plus et la pensée s’aventurer toujours plus loin.
Khalil Moutran, notre grand poète, a évoqué cette insatisfaction dans un poème intitulé "Napoléon". On demanda une fois à l’empereur si, après avoir été victorieux sur tant de champs de bataille et avoir conquis une grande partie de l’Europe, il lui manquait toujours quelque chose. C’était le soir. Napoléon contempla le firmament et répondit : "Je dois encore conquérir le ciel. C’est là -bas que j’atteindrai la gloire réelle". C’est ce récit qui a inspiré son superbe poème à Khalil Moutran.
Nos aspirations ne sont pas de ce monde. Elles sont pour le ciel. Notre Seigneur nous l’a promis : "Ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra".
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