Dans le climat apocalyptique de la fin des temps, décrit dans les évangiles de ces derniers jours, nous trouvons aujourd'hui, en guise de conclusion, la parabole du figuier, assortie de la merveilleuse promesse de Jésus: les cieux et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront pas.
C’est donc aussi valable dans notre vie: les gouvernements, les administrations, les luttes des classes, les enjeux économiques, les conclusions scientifiques changent, mais la Parole de Dieu demeure. Le ciel et la terre, c'est-à-dire l'univers entier incroyablement vaste, sont soumis à l'instabilité. Rien ne peut résister à la morsure vorace du temps. Des plus célèbres civilisations (comme celles de Rome et de Grèce), il ne reste que quelques vestiges et musées d'archéologie. Pourtant, dans le cœur de chacun, sourdre un désir irrépressible d’éternité.
Si nous vivons en disciples, en regardant derrière nous, nous pourrons découvrir combien notre vie se déroule selon un dessein miséricordieux de Dieu, pour une configuration progressive au Christ qui peut seul combler notre soif d’absolu. Ce changement, lent mais réel, se produit dans la méditation quotidienne de la Parole, qui nous permet d’entrer en communion de plus en plus profonde avec l'Esprit du Seigneur.
Pour ne pas être bouleversés par les événements de la vie, il faut être enracinés dans la Parole qui nous sauve, qui peut remplir notre cœur et nous rendre stables face aux vicissitudes de la vie. En effet, dans ce contact quotidien avec l’Evangile, nous apprenons, assistés par l'Esprit, à relire notre vie en prenant pour seul point de référence l’enseignement de Jésus. Cette Parole écoutée, observée et gardée, face à tous les changements, demeure toujours la même.
"Beauté, charme, vie, tout passe... seul l'amour éternel, cause de toute bonne œuvre, nous survit (…) parce que l'amour c’est Dieu". (Giuseppe Moscati)
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