La vie de Jésus est faite de rencontres au « hasard » de ses déplacements : Zachée, Bartimée, l’aveugle-né, les dix lépreux etc. Chaque fois le regard de Jésus transforme pour toujours et marque un nouveau départ.
Mais que dire des rencontres de ceux qui le croisent sur la Via dolorosa : Véronique, Simon de Cyrène, les filles de Sion ? Ce qui leur arrive sera raconté partout où l’Evangile sera annoncé, comme l’onction de Marie-Madeleine à Béthanie.
Notre Dame et Jean sont à part. Leur station est une communion silencieuse au mystère même de la Rédemption, un acte de foi au fait que Jésus porte nos douleurs et qu’il soigne nos blessures.
Durant le trajet qui va du Prétoire au Golgotha, Jésus charge le bois que son dos supporte comme on charge une batterie, du poids des péchés passés et futurs, de toutes les fautes absolument qui auront été commises par l’humanité, pour les anéantir au paratonnerre du Calvaire.
Quant aux chutes, trois fois, c’est que l’Agneau qui enlève le péché du monde doit se relever dans l’effort méritoire avant de se relever définitivement dans la Gloire.
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