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4ème MYSTERE GLORIEUX : L’Assomption de notre Dame

Rosaire

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L’Assomption de notre Dame

La vie terrestre de notre Dame va s’achever dans une mort d’amour parce qu’elle n’a vécu que d’amour ; lequel comportait la souffrance mystique de l’absence de son Fils : il fallait qu’elle reste quelque temps ici-bas à nourrir l’Eglise, conçue au pied de la Croix et enfantée à la Pentecôte, du lait de ses sacrifices et de ses services humbles et cachés.

En même temps, elle savait accueillir les disciples assoiffés de l’entendre parler de Jésus, comme Philippe avait accueilli ces prosélytes grecs lui demandant de pouvoir parler, eux, directement à Jésus…

Mais il fallait que Marie soit glorifiée pour que ce soit vraiment le temps de l’Esprit. Un peu comme on ne pouvait jeûner tant que l’Epoux était avec nous, on ne pouvait entrer dans le temps du Combat de l’Apocalypse tant que la Mère servait de paratonnerre sur cette terre, retardant les crachats empoisonnés du Dragon. Maintenant le Grand Signe de la Femme revêtue du Soleil, la lune sous les pieds, nous protège de tout mal et nous guide sur les chemins de la sainteté.

« Viens ma Colombe, ma toute belle. Lève-toi, montre-moi ton visage. Montons au Jardin scellé, les pluies ont cessé, les fruits sont à cueillir ». Ainsi Jésus devait-il citer de mémoire le Cantique des cantiques pour prévenir sa Mère que son Heure était venue de le rejoindre, de le réjouir de sa présence, lui et tout le Ciel impatient de contempler ses mérites et sa gloire.

Petite différence de calendrier entre notre Dame et son Fils : à la Résurrection-Ascension correspond bien l’Assomption-Couronnement ; par contre, dans le cas de la Vierge, il n’y a pas eu de descente aux enfers, ces enfers-là n’existant plus depuis que le Christ les a vidés en les quittant !

Quant à l’Enfer, aidons le Cœur Immaculé à en préserver tous ses Enfants, nos frères…


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