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Je voudrais terminer en vous suppliant de vous convaincre de ce qui suit :

 

  • Ne perdez jamais le sourire, signe de votre paix intérieure. Si la tristesse vous submerge au point de vous voiler la lumière, allez vite trouver un prêtre pour un entretien, une bénédiction ou une absolution ; puis mettez-vous à genoux (oui, à genoux) pour recouvrir devant lui, Dieu notre Père (dans une église ou chez vous devant le Crucifix) la sérénité dont il vous comblera si vous vous remettez en lui. Et n'oubliez pas de le remercier d'avoir "inventé" le sacrement de réconfort qu'est la confession.

  • Rappelez-vous que la tristesse (je ne parle pas de la peine, bien sûr) est inadmissible pour un chrétien, quelle qu'en soit la justification. La tristesse est le triomphe du mal, donc du diable qui a horreur de nous voir heureux.

  • N'oubliez jamais que le Christ a dit : "N'ayez pas peur, j'ai vaincu le monde". Pas de pessimisme devant les événements qui semblent mener le monde à sa perdition. Avec le Christ, en lui, avec nous, par nous, triomphera la lumière. Son règne de Paix et d'Amour est en marche. Le Christ ne peut échouer ou capituler dans ce qu'il a entrepris depuis vingt siècles. Il a voulu avoir besoin de nous, ne le décevons pas. Ne nous fions pas aux apparences du mal. Ne nous laissons pas submerger par son tapage.

  • Soyez draconiens quant au bon usage de votre langue. Jamais, au grand jamais, la langue qui prononce le Notre Père ne devrait se permettre de médire, de calomnier, d'injurier ou de dire une parole blessante. Sachez que la seule "correction" conseillée, et presque obligatoire, se fait par l'exemple, la patience, l'accueil, le sourire, la prière, et non par une attitude hautaine ou méprisante. Laissons à Dieu le soin de juger. Il le fait avec tant de justice, de vérité et d'amour. Débarrassons-nous de cette "responsabilité" dont personne ne nous a chargés. Nous n'en serons que plus sereins.

  • Un Lo Tedhalien devrait pratiquer ce que j'appelle "la charité des sens", rien que pour mettre son corps, ses lèvres, ses yeux, tout son être au service de la foi. Dans l'Evangile, les gestes de Jésus ne sont-ils pas aussi éloquents que ses paroles ? C'est toute la journée que nous devons "respirer le Christ" et le faire respirer aux autres. Ce que nous avons reçu "gratuitement" n'est pas un trésor à garder jalousement pour soi, mais une lumière à communiquer:

      • La charité des oreilles : être attentif à l'autre ; être à son écoute sans jamais le juger.
      • La charité de la langue : dire le mot qui construit ou qui apaise. Etre capable aussi de rendre compte de notre Credo et répondre aux questions qui nous sont posées à son sujet. S'habituer à dire du bien, à louer, à magnifier…
      • La charité des yeux : avoir sur les autres, un regard sans envie et un regard indulgent. Ce qui compte n'est pas ce que nous faisons mais la qualité d'amour que nous mettons dans chaque geste, chaque pensée, chaque sentiment.
      • La charité des mains : avoir des mains offertes, des mains actives au service de nos frères, avoir "des mains de brise et d'eau" pour tous les innocents, les souffrants, les blessés de la vie.
      • La charité des pieds : être toujours prompt à aller à la rencontre de Jésus en nous mettant au service des autres, à commencer par notre prochain.

Ainsi, nous devrions aller vers "les pauvres en Dieu" avec un "habit de Jésus-Christ", un sourire aux lèvres, une main de brise et d'eau, un cœur de père ou de mère, une oreille "écoutante", un regard qui redonne vie, un visage ostensoir, une parole qui libère, un silence éloquent.

 

 

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