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Abandon

Abandon

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La Providence n'est pas une idée, mais une personne qui est Dieu lui-même. Un Dieu qui est Père, qui est la bonté par excellence, dont toute bonté humaine n'est qu'un avant-goût. La Providence agit en nous, pour nous, mais pas au mépris de notre liberté. Aussi réclame-t-elle de notre part que nous lui accordions notre confiance. Pas une confiance relative ou conditionnelle. Une confiance absolue. C'est la seule réponse qui puisse être donnée à l'Amour.

 

Chacun de nous a une place privilégiée et unique dans le cœur de Dieu. Il nous irradie de sa sollicitude et de sa tendresse comme le soleil nous illumine de toute sa lumière.

 

Retrouvons la spontanéité du cœur de l'enfant qui s'abandonne en toute quiétude car il se sait aimé.


Agissons donc avec notre Père des Cieux comme un enfant qui se blottit dans les bras de sa mère ou de son père.

 

Si Dieu ne nous accorde pas à la lettre ce que nous lui demandons dans nos prières, n'en soyons pas contristés. Disons avec Job : "Dieu a donné, Dieu a repris, que le nom de Dieu soit béni". Cette phrase, répétée avec foi et confiance, dans les moments les plus difficiles, dans les heures de Jardin des Oliviers nous remettra dans l'attitude d'accueil à l'égard de la bonté infinie de Dieu, même quand elle s'exerce de manière incompréhensible, illogique, choquante pour nos raisonnements humains.

 

Nous croyons fermement que notre Père ne veut que notre salut, et notre bonheur pour l'éternité. Nous lui demandons ce qui nous plaît, et lui nous donne ce qu'il nous faut. Faisons-lui confiance !

 

Accueillons le message de l'Evangile, dans sa totalité et dans sa radicalité. Les passages obscurs à la raison, ce qui nous choque ou choque l'esprit du monde, tel que le mystère de la souffrance des innocents, celui de la Rédemption, celui du salut, celui de la mort et de la résurrection, et d'autres, nous devons accepter de ne pas les comprendre maintenant, et vivre dans la foi comme le Christ nous le demande. C'est cette attitude de foi qui donnera à chacune de nos activités qu'elle soit culturelle, politique, sociale ou caritative, son sens, son rayonnement, sa réussite.

 

Gardons notre regard fixé sur le Christ. Il avécu toutes les situations dramatiques que traverse l'humanité. Sa manière de les vivre, depuis le dénuement de la Crèche jusqu'à l'abjection de la Croix, en passant par le doute de certains de ses disciples, le reniement du chef des apôtres, la trahison de l'un des siens, l'abandon de tous, l'ingratitude de son peuple, le mépris et la persécution des autorités religieuses, la lâcheté de Pilate, sa solitude aux pires heures de sa vie, son angoisse sous le poids des péchés des hommes, son horreur de la mort qu'il a acceptée malgré tout par amour pour chacun de nous. Conformons notre vie à la sienne, comme l'ont fait les saints canonisés ou non. Ils ont prouvé que cette manière de vivre est possible, et libératrice et source de joie.

 

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