{slider=à lire du §55 au §58}
Une des causes de cette situation se trouve dans la relation que nous avons établie avec l'argent, puisque nous acceptons paisiblement sa prédominance sur nous et sur nos sociétés. La crise financière que nous traversons nous fait oublier qu'elle a à son origine une crise anthropologique profonde : la négation du primat de l'être humain ! Nous avons créé de nouvelles idoles. L'adoration de l'antique veau d'or (cf. Ex 32, 1-35) a trouvé une nouvelle et impitoyable version dans le fétichisme de l'argent et dans la dictature de l'économie sans visage et sans un but véritablement humain. La crise mondiale qui investit la finance et l'économie manifeste ses propres déséquilibres et, par-dessus tout, l'absence grave d'une orientation anthropologique qui réduit l'être humain à un seul de ses besoins : la consommation... (Extraits de: Evangelii gaudium "La joie de l'Evangile" - Exhortation apostolique du Pape François)
{/slider}
Que nous soyons Ministre des finances ou pousseurs de caddy au super marché, nous sommes tous concernés par le sujet « crucial » abordé par le saint Père !
Quel rapport à l'argent entretenons-nous dans notre vie de « tous les jours » ? Comment parvenir à nos rêves bien légitimes : un « petit plus » pour notre voiture, pour nos vacances, pour notre promotion ou notre parure vestimentaire, etc. ...