Le Pape François tente de nous expliquer ce qui conserve pour nous, cependant, l’aspect voilé d’un mystère. Les limites de notre esprit humain peuvent être conditionnées par ce "tout ou rien" que représente soit la justice d’un côté, soit la miséricorde de l’autre.
En Dieu tout est nuance, par respect pour la liberté qui nous est donnée. L’homme est davantage programmé vers une sorte de dualité : le jour ou la nuit, le blanc ou le noir, le bon ou le mauvais, "le légalisme ou la miséricorde". Le Pape François s’adresse à des catégories de personnes bien identifiées. A l’image de certains prophètes de l’Ancien Testament, il les interpelle avec force. A la lecture du numéro 18, il est difficile de ne pas avoir présent à l’esprit ce verset de l’évangile de Matthieu (16/19) lorsque Jésus s’adresse à Pierre: "Je te donnerai les clefs du royaume des cieux: ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux". Au cours du § 16, le Pape reprend le texte d’Isaïe qui contient la "règle du jeu" de toute année jubilaire. |