En cette fête de la résurrection de notre Seigneur Jésus-Christ, nous lisons un passage des Actes des Apôtres. Et nous en lirons d’autres tout au long du temps pascal. Ecrits par l’un des évangélistes, sans doute saint Luc, ils rapportent les premiers temps de l’Eglise après que les apôtres aient été remplis de l’Esprit Saint au jour de la Pentecôte.
Extrait du Livre : "L'Evangile en Prières" † 6e dimanche de Pâques – année CÀ l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Si quelqu'un m'aime, il restera fidèle à ma parole ; mon Père l'aimera, nous viendrons chez lui, nous irons demeurer auprès de lui. Celui qui ne m'aime pas ne restera pas fidèle à mes paroles. Seigneur ! À quelques heures de ta Passion, tu apparais souverainement libre et dans une totale paix intérieure. Alors que tu t'apprêtes à quitter les disciples qui ont partagé avec toi les instants privilégiés des trois années de ta vie publique, tu les invites à ne pas succomber à la tristesse et au découragement, mais à continuer à te faire confiance. Cela malgré les apparences qu'ils peuvent interpréter comme un échec total de ta mission. Tu les rassures et multiplies les promesses. « Si quelqu'un m'aime, il restera fidèle à ma promesse, mon Père l'aimera, nous viendrons chez lui et nous établirons chez lui notre demeure » : t'aimer, c'est donc écouter et accueillir ta Parole. Et en accueillant ta Parole, c'est le Père que l'on reçoit, car toi et Lui ne faites qu'un. Ainsi ta Parole est présence de vous deux, présence divine au fond de mon être. Je deviens votre sanctuaire, votre tabernacle. Telle est la première promesse que tu nous fais. Au lieu des effusions de tristesse qui accompagnent normalement une séparation, qui plus est quand il s'agit de mort, tu présentes à tes disciples ton départ comme nécessaire à ton retour, et source de tous les bonheurs. |