Pour ceux qui ont peur des rois et des reines, disons qu’une couronne, c’est comme cette espèce de cerceau qu’utilisent les brodeuses pour maintenir le tissu bien tendu, en rond, avant de passer le fil : ici, il s’agit d’assurer la cohésion de l’ensemble des mystères médités et de les fixer dans la mémoire et dans le cœur.

La vie terrestre de notre Dame va s’achever dans une mort d’amour parce qu’elle n’a vécu que d’amour ; lequel comportait la souffrance mystique de l’absence de son Fils : il fallait qu’elle reste quelque temps ici-bas à nourrir l’Eglise, conçue au pied de la Croix et enfantée à la Pentecôte, du lait de ses sacrifices et de ses services humbles et cachés.

Comme à chacun des moments clés de l’Evangile, Marie est là. Cette fois, c’est au Cénacle, au milieu des Apôtres qui ne quitteront pas Jérusalem avant d’avoir reçu la Promesse du Père.

O Jésus, vous voilà au-delà du Voile, dans le vrai Sanctuaire non construit par les hommes, séparé des pécheurs pour mieux leur venir en aide. Envoyez-nous l’Echelle de secours que Jacob avait vue dans son sommeil et que l’on gravit par l’humilité et les bonnes œuvres…

Une des plus grandes prétentions de Jésus, avec celle de pardonner les péchés, était de se présenter comme le maître du Sabbat. Cela lui a valu sa condamnation à mort. Or sa Résurrection montre à quel point il l’était : après s’être reposé au tombeau de l’œuvre qu’il avait faite, voilà qu’il inaugure le Huitième Jour, celui de l’éternité !