« Ce soir avec moi, tu seras en paradis ».
Fruit du mystère : le triomphe de l’Espérance et de la Foi
La miséricorde ne se substitue pas à la justice. Si « la justice est un concept fondamental pour la société civile, quand la référence normale est l’ordre juridique à travers lequel la loi s’applique », nous dit le pape François, « Jésus indique le grand don de la miséricorde qui va à la recherche des pécheurs pour leur offrir le pardon et le salut » (M.V. 20). Il ajoute clairement : « qui se trompe devra purger sa peine, mais ce n’est pas là le dernier mot ; mais le début de la conversion, en faisant l’expérience de la tendresse du pardon » (M.V. 21).
Benoît XVI a médité ce mystère : « De quelle manière le bon larron a-t-il imaginé précisément l’entrée de Jésus dans son royaume et en quel sens a-t-il alors demandé que Jésus se souvienne de lui, nous ne le savons pas. Mais il est évident que lui-même, précisément sur la Croix, a compris que cet homme privé de tout pouvoir est le roi véritable – Celui qu’Israël attend et aux côtés duquel il ne veut pas seulement se trouver maintenant sur la Croix mais aussi dans la gloire ». Ainsi, « le bon larron est devenu l’image de l’espérance – la certitude consolante que la miséricorde de Dieu peut nous rejoindre même au dernier instant ; la certitude même que, après une vie d’erreurs, la prière qui implore sa bonté n’est pas vaine » (Extraits de « Jésus de Nazareth », deuxième partie).
Ben Sira déjà nous disait : « Il fait miséricorde à ceux qui se convertissent » (Si XII, 3).
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