Extrait des émissions "Lo Tedhal-La Takhaf"
Notre-Seigneur proclame dans l’Evangile : "Que votre lumière brille devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux". Autrement dit, c’est pour que les gens soient édifiés par vos bonnes œuvres, et non pour qu’ils vous disent "bravo", vous élèvent une statue ou vous décernent une médaille. Tout ceci est secondaire.
Cependant, il peut s’avérer utile de recevoir une récompense, afin que les gens sachent que ces bonnes œuvres sont récompensées dès ce monde. Ainsi Mère Teresa n’a pas pu refuser le Prix Nobel au nom de la modestie. Mais cela n’a rien changé à ses habitudes : ni sa tenue vestimentaire, ni son comportement, ni son lieu de domicile. Mais, beaucoup plus importante que le prix Nobel, fut sa canonisation, survenue sept ans seulement après son décès. Son procès en canonisation a battu tous les records de vitesse !
Je pense à cet Américain qui a fabriqué une bougie énorme - vous pouvez la voir à Chicago - d’une durée de 100 ans. Une fois allumée, elle mettra un siècle à se consumer.
En ce qui nous concerne, nos œuvres sont notre bougie. Notre cierge, c’est notre sainteté. Lorsque nos vies s’éteignent, la lumière de cette bougie nous accompagne dans l’éternité. Notre-Seigneur nous dira : "Venez, prenez possession du royaume qui vous a été préparé. Car j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger et vous m’avez accueilli".
Que la pensée de cette bougie demeure présente à notre esprit, afin de nous souvenir que chaque bonne action accomplie, chaque pardon accordé, chaque acte de charité, chaque difficulté surmontée ranime la flamme de mon cierge.
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