Editorial

Nous avons déjà évoqué la première apparition de la Vierge Marie, le 13 mai 1917. Au mois d’octobre nous revisiterons la dernière avec le miracle du soleil.
Aujourd’hui arrêtons-nous à la troisième visite de Marie, le 13 juillet 1917, durant laquelle sera livré "le grand secret".

Après avoir assisté à la messe, Lucie, Jacinthe et François, comme d’habitude, partent garder leurs brebis dans la lande de Fatima.
Vers midi leur regard est attiré par une lumière insolite. Elle rayonne d’un petit chêne sur lequel apparaît une Dame, vêtue de blanc et brillante comme le soleil, diront les enfants.
Ils en sont si proches qu’ils se trouvent eux-mêmes dans la lumière, environ à un mètre cinquante de distance.
Cette Dame leur adresse la parole, en portugais bien sûr : "N’ayez pas peur, je ne vous ferai pas de mal".

Lors de notre dernière rencontre, nous avons rejoint les pastoureaux recevant la visite d’un Ange qui leur demandait instamment de prier les Cœurs de Jésus et de Marie. C’était au printemps 1916, un an avant la venue de Marie entre mai et octobre 1917.

On ne retient souvent de Fatima que les six apparitions de Marie aux trois jeunes pastoureaux à la Cova da Iria, du 13 mai au 13 octobre 1917.
En fait, Marie, en bon diplomate, a préparé sa venue longtemps avant. Comme Reine des Anges, elle dispose d’ambassadeurs de qualité !

Fatima! Six lettres qui, en 2017, vont émouvoir le cœur de tous ceux qui mettent leur confiance en la Vierge Marie.

Quelle joie de nous retrouver comme par le passé pour échanger ce qui nous rassemble, à travers le prisme spirituel de "Lo Tedhal" !

Pour nos retrouvailles, au cours de cette année de la Miséricorde, comment ne pas ouvrir nos yeux embués de larmes bien sûr, mais aussi brillants de joie en contemplant la façon prophétique dont le Seigneur est venu chercher le Père Jacques Hamel, le 26 juillet dernier.

Partant de ce lâche attentat, Monseigneur Lebrun, archevêque de Rouen, nous entraine dans les hauteurs de ce Ciel qu’a rejoint aujourd’hui le Père Jacques Hamel par son martyre.