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1er MYSTÈRE MISÉRICORDIEUX : La femme adultère

Rosaire

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1 La Femme Adultere

«Moi non plus je ne te condamne pas ; Va et désormais ne pèche plus».
Fruit du mystère : la force de se relever de toute faute

L’évangile de Jean rapporte que seuls Jésus et la femme demeurèrent : « la misère et la miséricorde » dira saint Augustin. Jésus interroge alors la femme pour savoir si la foule l’a condamnée, car il sait bien qu’aucun des pharisiens n’est irréprochable, ce pour quoi il leur refusait le droit de punir cette pécheresse. Mais, si Jésus ne la condamne pas, il ne relativise pas, pour autant, sa faute et lui enjoint de mener désormais une vie sans péchés, témoignant une fois de plus de sa grande miséricorde.

Saint Paul dans sa lettre aux Galates le rappellera, soulignant combien il est possible d’être sauvé par la grâce de la foi plutôt que par la stricte observance de la loi. C’est bien ce que dit saint Jean quand il rapporte ces paroles du Christ : « Je ne suis pas venu juger le monde mais le sauver » (XII, 47). Encore faut-il accueillir le pardon de Dieu et se relever.

Dans sa bulle Misericordiae vultus, le pape François nous dit que la miséricorde « illustre le comportement de Dieu envers le pécheur, lui offrant une nouvelle possibilité de se repentir, de se convertir et de croire ». (21).


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