Aujourd'hui, la liturgie nous demande de croire que le Bien est plus fort que le Mal et qu'il prévaudra. Nous approchons de la fin de l'année liturgique : encore deux dimanches avant l'avènement de la nouvelle année.

Nous nous retrouvons spectateurs plongés dans la scène du martyre sanglant de sept frères et de leur mère héroïque, dont le protagoniste n'est pas le tyran cruel de cette époque, mais bien la foi d'Israël qui, pour la première fois, proclame à haute voix sa certitude en la résurrection et en la vie éternelle donnée en partage aux martyrs.

Un des procédés théologiques par lequel on cherchait, dans le passé, à comprendre Dieu était la théologie dite apophatique ou négative. Elle suggérait que, puisque Dieu est ineffable et incompréhensible en lui-même, il est impossible de se joindre à lui par l'intelligence humaine, qui ne peut qu’incliner la tête en silence devant son mystère.

La liturgie de la solennité de la Toussaint, que l'Église célèbre aujourd'hui avec joie, nous transporte dans une vision du ciel avec la première lecture tirée du livre de l'Apocalypse. Il faut fixer notre attention sur plusieurs éléments qui nous aident à pénétrer l’univers symbolique décrit dans ce livre.

La première lecture d'aujourd'hui, tirée du livre de Ben Sira le Sage, nous ramène à la nature de Dieu en tant que juge, qui sait évaluer avec impartialité les actes de l'homme et les événements de l'histoire.