Déjà canonisé par le Pape François, Paul VI a donné ses lettres de créance au concile Vatican II. Mais il était inquiet de constater « l’autodestruction » de l'Eglise.
Par son humilité, il aurait pu faire concurrence aux Bénédictins, dans la pratique des 12 échelons de l’humilité.
Quand ce Pape est passé par le Liban, en allant prôner la paix entre Arabes et Israéliens à Jérusalem, une foule de Libanais est allée le saluer à l'aéroport de Beyrouth. Paul VI avait lui-même une affection spéciale pour le Liban, comme tous les Papes d'ailleurs.
En revenant d’une tournée autour du monde, avec Mgr R. Aboujaoude - mandatés par le patriarche Khoreich, pour expliquer aux autorités religieuses le fond du problème qui empoisonne le Liban et son Eglise - nous nous sommes arrêtés au Vatican pour une audience avec le Pape. Paul VI s'est montré très proche et intéressé : il nous a posé beaucoup de questions sur notre convivialité avec les Musulmans. Je me souviens lui avoir glissé à l'oreille le nom du Père Afif Osseirane, converti de l'Islam - qui nous a prêché la retraite du sous diaconat - en lui résumant la spiritualité de ce prêtre extraordinaire, dont la cause de béatification est en cours.
Toujours est-il que, quelques mois plus tard, le Père Afif a été reçu par ce grand Pape. Dans un geste que seuls les vrais saints savent poser, Paul VI s'est mis à genoux pour solliciter la bénédiction du Père Afif, après lui avoir donné la sienne.
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