Extrait des émissions "Lo Tedhal-La Takhaf"
La dernière fois, j’ai évoqué la figure de l’ange gardien. Ce n’est pas une invention de ma part. Jésus dit : "Que personne ne tente de scandaliser ces petits enfants. Il ont tous leurs anges gardiens au ciel".
Parfois nous disons, en parlant d’enfants, que ce sont des "anges". L’ange, c’est la référence au bien, à l’être qui ne fait que le bien. C’est notre conscience, avec un "C" majuscule. C’est celui qui nous réconforte dans les moments de doute.
Nombreux sont les saints, mais certains d’entre eux sont plus connus pour leur relation privilégiée avec leur ange gardien. Certains l’ont même vu, comme Padre Pio et Sainte Françoise Romaine. Celle-ci le percevait sous les traits d’un garçon, vêtu de blanc et marchant à ses cotés. Personne d’autre dans son entourage ne le voyait. Elle le voyait grâce à sa foi. Elle confiait que lorsqu’une mauvaise idée traversait son esprit ou qu’elle prononçait une mauvaise parole, son ange gardien disparaissait et ne revenait que lorsqu’elle s’était confessée.
Saint François Régis était jésuite. Un jour qu’il marchait, l’épuisement le gagna et il tombait de sommeil. Il était sur le point de sombrer, quand il sentit une main se poser sur son épaule. En constatant qu’il s’était arrêté au bord d’un précipice, il comprit que c’était son ange gardien qui l’avait protégé.
Lorsque nous étions étudiants, nous invoquions notre ange gardien pour être bien inspirés. Parents, prêtres, hommes politiques, militaires, tous, quel que soit notre métier, à chaque fois que nous avons une décision à prendre, fermons les yeux quelques instants et demandons à notre ange gardien de nous aider à accomplir la tâche qui nous incombe.
Au cours de la messe, nous évoquons "les milices célestes", c'est-à-dire les anges du ciel, qui nous entourent à l’autel, pour célébrer le Mystère de l’Eucharistie pour la rémission de nos péchés.
| < Précédent | Suivant > |
|---|