Extrait des émissions "Lo Tedhal-La Takhaf"
Lorsque nous fermons les yeux, afin de nous concentrer et de penser à nos soucis, nous sentons en nous une étincelle : un peu de divinité, d’éternité, de pérennité. On pressent quelque chose qu’on n’arrive pas vraiment à identifier, à cerner.
Un jour, un athée interrogea une demoiselle : "As-tu une âme ?" et s’étonna de sa réponse affirmative. Il ajouta sceptique : "De mon côté, je n’y crois pas, car je ne la vois pas". A son tour la jeune fille lui posa cette question : "As-tu une raison, une intelligence ?". "Bien sûr !", s’exclama-t-il. "Pourtant, je ne les vois pas non plus. Il y a des choses que l’on sent mais sans pouvoir les voir".
Sur un plan scientifique, dans l’œuvre du célèbre biologiste Claude Bernard (un grand hôpital parisien porte son nom), on peut lire : "Les cellules de l’être humain se renouvellent tous les jours. Ceci grâce à la nourriture". Dans cet ouvrage de huit cents pages, on trouve cette réflexion un peu plus loin : "Au bout de sept ans, toutes les cellules de l’être humain se renouvellent. Comment est-ce possible, sans un élément spirituel ? Comment peut-on alors se remémorer des évènements vieux de 30 ou 40 ans, si les cellules du cerveau se sont renouvelées entre temps ?".
Claude Bernard apporte ici la preuve qu’il existe une part de spirituel en chacun de nous. Cet élément spirituel, c’est Dieu qui l’a mis en nous pour que nous l’aimions davantage.
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