lo tedhal

 

Là aussi, vous vous organisez librement dans le cadre de vos préférences ou des possibilités que vous offrent vos occupations ou vos responsabilités.

La rencontre spirituelle mensuelle peut être soit une veillée de prières en famille, avec des amis, avec un prêtre, avec un groupe de prières… soit un échange sérieux avec vos invités, vos amis, votre famille, d'un thème ou d'un article ou d'un reportage de votre choix, dans une perspective de compréhension, d'approfondissement et d'engagement spirituel réel.

La retraite annuelle peut se faire soit dans un monastère (ce serait l'idéal !) ou ailleurs, seuls ou en famille ou avec des amis ; pour une durée de 24 heures ou d'une semaine, selon vos possibilités ; soit à la rigueur chez vous s'il vous est impossible de changer de cadre.

L'essentiel est de vous placer entièrement à l'écoute de Dieu, bien sûr tous les jours de notre vie, mais d'une manière particulière, une fois l'an.

Comme vous le constatez, les modalités pratiques de votre engagement sont très souples. Personne ne vous demandera des comptes, si ce n'est Dieu notre Père qui trône dans vos cœurs et se réjouit en vous (et par le fait même vous réjouit), grâce à votre attention et votre fidélité dans les plus petits signes d'amour que vous lui manifestez.

Votre attachement au Christ, là où vous vous trouvez, constitue la seule et unique garantie de survie de ce mouvement. Le Christ est notre lien.

 

Lo Tedhal se veut simplement un moyen d'aller plus loin, plus profond dans notre amour du Christ, dans une confiance infinie et inconditionnelle.

 

 

 

La Providence n'est pas une idée, mais une personne qui est Dieu lui-même. Un Dieu qui est Père, qui est la bonté par excellence, dont toute bonté humaine n'est qu'un avant-goût. La Providence agit en nous, pour nous, mais pas au mépris de notre liberté. Aussi réclame-t-elle de notre part que nous lui accordions notre confiance. Pas une confiance relative ou conditionnelle. Une confiance absolue. C'est la seule réponse qui puisse être donnée à l'Amour.

 

Chacun de nous a une place privilégiée et unique dans le cœur de Dieu. Il nous irradie de sa sollicitude et de sa tendresse comme le soleil nous illumine de toute sa lumière.

 

Retrouvons la spontanéité du cœur de l'enfant qui s'abandonne en toute quiétude car il se sait aimé.


Agissons donc avec notre Père des Cieux comme un enfant qui se blottit dans les bras de sa mère ou de son père.

 

Si Dieu ne nous accorde pas à la lettre ce que nous lui demandons dans nos prières, n'en soyons pas contristés. Disons avec Job : "Dieu a donné, Dieu a repris, que le nom de Dieu soit béni". Cette phrase, répétée avec foi et confiance, dans les moments les plus difficiles, dans les heures de Jardin des Oliviers nous remettra dans l'attitude d'accueil à l'égard de la bonté infinie de Dieu, même quand elle s'exerce de manière incompréhensible, illogique, choquante pour nos raisonnements humains.

 

Nous croyons fermement que notre Père ne veut que notre salut, et notre bonheur pour l'éternité. Nous lui demandons ce qui nous plaît, et lui nous donne ce qu'il nous faut. Faisons-lui confiance !

 

Accueillons le message de l'Evangile, dans sa totalité et dans sa radicalité. Les passages obscurs à la raison, ce qui nous choque ou choque l'esprit du monde, tel que le mystère de la souffrance des innocents, celui de la Rédemption, celui du salut, celui de la mort et de la résurrection, et d'autres, nous devons accepter de ne pas les comprendre maintenant, et vivre dans la foi comme le Christ nous le demande. C'est cette attitude de foi qui donnera à chacune de nos activités qu'elle soit culturelle, politique, sociale ou caritative, son sens, son rayonnement, sa réussite.

 

Gardons notre regard fixé sur le Christ. Il avécu toutes les situations dramatiques que traverse l'humanité. Sa manière de les vivre, depuis le dénuement de la Crèche jusqu'à l'abjection de la Croix, en passant par le doute de certains de ses disciples, le reniement du chef des apôtres, la trahison de l'un des siens, l'abandon de tous, l'ingratitude de son peuple, le mépris et la persécution des autorités religieuses, la lâcheté de Pilate, sa solitude aux pires heures de sa vie, son angoisse sous le poids des péchés des hommes, son horreur de la mort qu'il a acceptée malgré tout par amour pour chacun de nous. Conformons notre vie à la sienne, comme l'ont fait les saints canonisés ou non. Ils ont prouvé que cette manière de vivre est possible, et libératrice et source de joie.

 

 

 

Il y a autant de manières de prier et de méditer l'Evangile qu'il y a d'hommes sur la terre. En vous laissant libres de choisir l'expression qui vous sied, je voulais simplement vous libérer d'une peur ou d'un sentiment de culpabilité au cas où le fait de vous conformer à la manière traditionnelle, encouragée par notre Mère l'Eglise, vous semble contraignante.

Si vous ne pouvez pas prier ou méditer à l'aide d'un livre, ou vous rendre quotidiennement dans une église ou vous isoler dans un coin tranquille, vous n'êtes pas pour autant, au nom de l'amour pour le Christ dont votre cœur est embrasé, dispensés de la prière.

Le dialogue avec Dieu s'exprime de mille manières : se placer sous son regard, contempler une icône, sourire au Christ crucifié ou à sa Mère, admirer un paysage avec un sentiment de reconnaissance au Créateur, s'imprégner de l'admirable harmonie d'une musique sacrée ou classique, écouter une émission religieuse, converser simplement avec Dieu comme avec un papa, fermer les yeux du corps et ouvrir ceux du cœur pour capter le message divin dans le sourire d'un enfant, de vos parents, de vos amis ou de toute personne qui croise votre route.

 

Prier régulièrement, c’est vivre avec Dieu et en Dieu. 
C’est se connecter avec notre patrie d’origine et de retour.

 

A défaut d'un temps délimité pour les prières personnelles (vivement recommandées), compte tenu de votre trop plein d'activités journalières, toutes les autres manières de prier vous sont accessibles n'importe quand, n'importe où, dans le métro ou le bus, en voiture, en marchant, en préparant le petit déjeuner, en vous rendant à l'école ou au travail.

Il s'agit, en fait, de vivre avec Dieu, en Dieu, au quotidien, en multipliant les flashs "verticaux" qui nous gardent "connectés" à notre patrie d'origine et de retour.

 

 
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