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MARTHE ET LE ‘‘SECRET DE MARIE’’ DU PERE DE MONTFORT

Bertrand Lemaire

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MARTHE ET LE ‘‘SECRET DE MARIE’’

Le Curé de Châteauneuf-de-Galaure, le Père Faure, après une mission paroissiale de Novembre 1928, a remis à Marthe un exemplaire du ‘‘Secret de Marie’’.

Marthe Robin et le Père Finet ont considéré comme une indication reçue du ciel cet exemplaire du Secret de Marie et surtout la Consécration qui le termine : ‘‘C’est la Sainte Vierge qui l’a remis’’. (Cf. la sœur de Marie-Louise Trichet qui se confesse à Poitiers au Père de Montfort. Elle va trouver sa sœur : ‘‘Va te confesser à ce prêtre, c’est extraordinaire ce qui s’y passe.’’ Et le Père de Montfort demande : ‘‘Qui vous envoie ?’’ ‘‘C’est ma sœur’’ ‘‘Non c’est la Sainte Vierge’’.)

Plus tard, le Père Finet rapportera une parole de Marthe : ‘‘La Sainte Vierge m’a dit que ce petit livre devait être vraiment le livre de fond de tous nos Foyer de Charité, et même en dehors, pour l’Eglise’’. (Père Finet, Enseignement aux membres du Foyer le 9 janvier 1984).

Marthe écrivait au Supérieur général des Montfortains qui lui avait envoyé l’introduction au ‘‘Traité de la vraie dévotion à Marie’’ traduit en breton : ‘‘Grignon de Montfort ne savait ce qu’il écrivait, il aurait été trop fier. Il écrivait sous la dictée du Saint-Esprit’’.

Mais il faut souligner que Marthe, bien avant la remise du Secret de Marie, vivait déjà une communion profonde avec Marie, sa Mère. La lecture du Secret de Marie a été sans doute pour elle une confirmation lumineuse de ce qu’elle avait perçu par expérience.

C’est ainsi que lorsque le Curé Faure lui fit remarquer que c’était plus facile d’enseigner la géographie, l’histoire ou l’orthographe aux petites filles qui venaient l’école libre de sa paroisse, que de faire découvrir le Seigneur, la foi et la richesse de sa Lumière, Marthe a répondu spontanément qu’il n’y parviendrait pas seul. Il fallait demander l’intercession et le secours de Marie pour que les enfants ouvrent leur cœur à la Tendresse Miséricordieuse du Seigneur.

Marthe, se tournant instinctivement vers Marie, se révèle à nous comme profondément habitée par la présence de la Vierge Marie dans sa démarche spirituelle. Les notes qu’elle nous a laissées et particulièrement son ‘‘journal’’ révèlent que bien avant sa 1ère rencontre avec le Père Finet, en 1936, Marthe avait réalisé la synthèse mystique et théologique de sa relation avec la Vierge Marie. (Extraits du livre « En haute mer »)


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