Extrait des émissions "Lo Tedhal-La Takhaf"
Comme on baisse le volume de la radio, certains étouffent la voix de Dieu, baissent le son de la voix de leur conscience. En revanche, d’autres augmentent le volume, afin que la voix de Dieu devienne plus puissante. Dieu parle à travers la conscience. Il s’adresse à chacun d’entre nous, pour peu que nous soyons réceptifs et que nous nous mettions sur la bonne longueur d’onde, pour éviter de capter les sons parasites.
Un jour, une mère reprocha à son fils une mauvaise action qu’il venait de commettre : "Je t’avais pourtant laissé face à ta conscience !". L’enfant répondit : "Il y avait beaucoup trop de bruit à la maison… je n’ai pas pu entendre la voix de ma conscience".
Ceux qui n’entendent pas la voix de leur conscience sont ceux qui ont trop de préoccupations matérielles, qui sont plongés dans le brouhaha environnant, qui sont pris au piège des labyrinthes des plaisirs, de l’avidité, de la jalousie, de l’envie et de la médisance. Dans de telles conditions, il est naturel que la conscience s’affaiblisse. Et lorsque quelqu’un n’a plus de conscience, il recherche la compagnie de gens comme lui, pour se rassurer.
En 1904, fut fondée à Paris l’association des "renégats", des non-croyants. Cette association comptait près de huit cents membres. Un jour, un homme de foi et de grande culture leur lança un défi : "Je vous convie à une réunion tel jour, à telle heure. Celui d’entre vous qui pourra me prouver que Dieu n’existe pas dans la conscience de l’être humain aura une récompense". Il réunit l’argent nécessaire en vue de ce pari, mais personne ne se présenta...
Il en est de la conscience de l’homme comme de Dieu : nous ne pouvons la voir de nos yeux, mais plutôt à travers nos sentiments et notre discernement.
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