La piété mariale de Marthe ne peut se réduire aux dimensions étroites d’une dévotion individuelle. L’enjeu, souvent énoncé, est d’apprendre à aimer. On devine qu’un cœur marial s’élargit aux dimensions du monde :
en haute mer
Nous trouvons une accentuation différente entre Marthe Robin et Grignion de Montfort : bien que ce dernier présente la Vierge comme une Mère qui ‘‘formera’’ ses enfants en son sein, il insiste sur une relation de soumission et d’esclavage d’amour qui en découle. Marthe Robin insistera davantage sur la confiance filiale de l’enfant : La Vierge tient une place si importante dans la démarche spirituelle de Marthe qu’elle se prépare à la communion eucharistique en disant le chapelet. De son côté, dans l’un de ses carnets, le Père Faure note que, dans les premiers jours de novembre 1921, Marthe fut blessée d’Amour devant l’autel de la Sainte Vierge. |