Dans la première lecture de ce dimanche, tirée du livre de l'Exode, la figure de Moïse apparaît comme celle de celui qui prie et intercède auprès du Seigneur pour le salut d'Israël, en route vers la Terre promise.
En lisant le texte sacré, nous comprenons comment le peuple d’Israël est parvenu à la conviction intérieure que c’était seulement en restant du côté de Dieu, par une pleine obéissance et fidélité, qu’il puiserait dans la prière la racine de toute sa force tant spirituelle, humaine que politique.
En fait, dans la guerre d'Amalec contre Israël, "quand Moïse leva les mains, Israël l'emporta; mais lorsqu'il les laissa tomber, Amalec l'emporta". Le pouvoir de la prière mène à la victoire dans toutes les épreuves. Dans cet épisode spectaculaire de combat entre Israélites et Amalécites qui se battent à Rephidim, ce n'est ni par sa compétence militaire, ni par sa diligence, ni par sa maîtrise ou sa capacité, que l'armée de Moïse gagne, mais uniquement parce que Dieu la soutient.
Élever les mains est un signe d’abandon confiant en Dieu, les abaisser tend à vouloir ignorer le soutien divin surnaturel. Il est donc nécessaire d’ouvrir les mains en direction du Ciel, même lorsque nous sommes fatigués ou tentés de succomber à la faiblesse ou à la paresse. C'est pourquoi Aaron et Hour s'assurent que Moïse garde toujours ses mains tendues vers le haut.
Les maîtres spirituels disent que"Dieu ne peut rien donner moins que lui-même, mais en se donnant soi-même il nous donne tout" (Sainte Catherine de Sienne).
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