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UN LIVRE MERVEILLEUX : « LE TRAITÉ DE LA VRAIE DÉVOTION … »

Bertrand Lemaire

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UN LIVRE MERVEILLEUX

En écrivant l’un de vos livres, « le Traité de la vraie dévotion à la sainte Vierge » vous avez eu une parole prophétique décrivant l’aventure qui fut la sienne…

Il est vrai qu’une inspiration a guidée ma plume au § 114 :
« Je prévois bien des bêtes frémissantes, qui viennent en furie pour déchirer avec leurs dents diaboliques ce petit écrit et celui dont l’Esprit Saint s’est servi pour l’écrire, ou du moins pour l’envelopper dans les ténèbres et le silence d’un coffre, afin qu’il ne paraisse point ; ils attaqueront même et persécuteront ceux et celles qui le liront et le mettront en pratique. Mais n’importe ! Mais tant mieux ! Cette vue m’encourage et me fait espérer un grand succès, c’est à dire un grand escadron de braves et vaillants soldats de Jésus et Marie, de l’un et l’autre sexe, pour combattre le monde, le diable et la nature corrompue, dans les temps périlleux qui vont arriver plus que jamais. »

Le Père Mulot qui fut mon exécuteur testamentaire hérita de ce manuscrit et sans doute le conserva-t-il dans la maison du Saint Esprit à Saint Laurent sur Sèvre où vinrent vivre les premiers Montfortains en 1722. Le publier posait des problèmes car il fallait obtenir un « privilège du roi » alors que la Communauté elle-même peinait à avoir des « lettres de patente ». Puis vint la Révolution au cours de laquelle le bourg et les maisons religieuses furent fouillées, pillées et même livrées aux flammes. Joint probablement à d’autres documents à conserver, mon ouvrage fut mis dans un coffre et enterré dans un champ au lieu-dit « La Grange ». Après la tourmente révolutionnaire, ces documents furent, sans être examinés, classés chez les Père Montfortains et y séjournèrent quelques dizaines d’années.

En mal de préparer son sermon, un père tomba sur ce document et, assez observateur, il crut reconnaître mon écriture et mon style, c’était le 22 avril 1842. Les expertises d’identification accomplies, une première édition eut lieu en 1843, c’est à dire 130 ans après sa rédaction.

Par la suite, ce furent des centaines d’éditions dans toutes les langues. Sa lecture allait inspirer bien des âmes soucieuses de mettre Marie à la place qui lui convient pour rejoindre Jésus. De nombreuses congrégations, communautés, associations en firent leur livre de chevet sans oublier des âmes privilégiées et en particulier Jean-Paul II. (Extraits du livre « En haute mer »)


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