Aujourd'hui, en ce début de l'année, les nouvelles sont de bon augure: le visage d'une jeune femme qui a accouché dans la virginité et que l'Église appellera bientôt Théotokos. Sainte Marie, Mère de Dieu, telle est la première fête du calendrier liturgique pour le premier jour du nouvel an. Devant cette Mère, le don de la paix – que le monde entier réclame aujourd'hui – devient plus accessible.
Le texte que nous avons lu, dans la première lecture, est l’un des plus anciens de la Bible. Ces bénédictions expriment l'Alliance entre Dieu et l'homme. Sur le chemin de la terre promise, Israël n’avance pas de manière désordonnée ou désorganisée, mais se laisse guider dans son voyage selon les dispositions divines données par Moïse. Le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob n'a pas seulement accompli l'acte de libération de son peuple, il l'a également éduqué pour qu'il marche en sa présence.
Seuls les Lévites peuvent s'approcher de l'Arche et seuls les prêtres peuvent offrir, devant l'Arche, les sacrifices requis au nom de tout le Peuple. Pour ceux qui sont dans le camp, demeurer près ou loin de l'arche compte peu, l'important est que tout le monde soit à sa place, puisse louer Dieu et recevoir la bénédiction divine.
La bénédiction est répandue, par l'intermédiaire de Moïse, sur tout le Peuple d'Israël, à travers les paroles mêmes de Dieu confiées à ses ministres. La bénédiction est signifiée par différentes expressions comme: sentir le visage brillant de Dieu sur soi, recevoir la grâce de Dieu, avoir la paix. La bénédiction de Dieu accompagne le voyage de ses enfants en devenant lumière dans les moments d'obscurité et protection contre tout ce qui peut aveugler ou brûler.
Le visage souriant de Dieu est une garantie de protection et de prospérité pour son Peuple. Toute l'attention que Dieu leur porte est le signe de sa bienveillance envers le Peuple d'Israël, un gage de paix et de bonheur.
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