« Il faut reconnaître le Christ lui-même, dans chaque frère abandonné ou exclu ». Telle est la conviction non négociable venue de l’Évangile qui jaillie continuellement du cœur du Pape. Pour lui la solution des problèmes de l’immigration ne peut passer par perte et profit l’exil de Jésus en Égypte et, à titre personnel, l’exil de ses propres grands-parents émigrés de l’Italie pour une immigration vers l’Argentine.
En 2013, le conclave des cardinaux a élu le cardinal Bergoglio pour accomplir une mission bien spécifique: à l’image de Jésus, il lui a été demandé de prendre les fouets pour chasser les vendeurs du temple. François d’Assise, la référence choisie par le cardinal Bergoglio, est mort totalement nu, dépouillé de tout titre quel qu’il soit, ainsi le Pape François, dès son arrivée au balcon de St Pierre, s’est présenté en limitant à l’essentiel son nouveau service comme «évêque de Rome» et donc «successeur de St Pierre». Ce passage d’Évangile comporte un bon exemple pour entrer dans la démarche de la « nouvelle évangélisation » engagée depuis St Paul VI ! Comment conjuguer cette première approche dont chaque baptisé est responsable, en vue d’arriver, plus tard, au sommet que représente le mystère eucharistique ? Bien beau ce « crédit de confiance » envers le Pape ! Mais les papes Borgia, et bien d’autres, ont fauté, se sont trompés, alors pourquoi pas « François » ? |