Le bien tend toujours à se communiquer. Chaque expérience authentique de vérité et de beauté cherche par elle-même son expansion, et chaque personne qui vit une profonde libération acquiert une plus grande sensibilité devant les besoins des autres. Lorsqu’on le communique, le bien s’enracine et se développe. C’est pourquoi, celui qui désire vivre avec dignité et plénitude n’a pas d’autre voie que de reconnaître l’autre et chercher son bien. Certaines expressions de saint Paul ne devraient pas alors nous étonner : « L’amour du Christ nous presse » (2 Co 5, 14) ; « Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Évangile ! » (1 Co 9, 16)... (Extraits de: Evangelii gaudium "La joie de l'Evangile" - Exhortation apostolique du Pape François)
A la suite du synode sur la «nouvelle évangélisation» le Pape retient trois domaines significatifs:
Premier domaine :
Celui de la «pastorale ordinaire» qui rejoint le cœur des fidèles qui fréquentent régulièrement la communauté et qui se rassemblent le jour du Seigneur. Il convient d’y associer également les fidèles qui conservent une foi catholique intense et sincère en l’exprimant de diverses manières, bien qu’ils ne participent pas fréquemment au culte.
Deuxième domaine :
Les personnes baptisées qui pourtant ne vivent pas les exigences du baptême et qui n’ont pas une appartenance du cœur à l’Eglise et ne font plus l’expérience de la consolation de la foi.
Troisième domaine :
Les personnes qui ne connaissent pas Jésus Christ ou l’ont toujours refusé. Beaucoup d’entre eux cherchent Dieu secrètement, poussés par la nostalgie de son visage, même dans les pays d’ancienne tradition chrétienne.
TOUS ONT DROIT DE RECEVOIR L’EVANGILE.